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Que comprenez-vous de ce message ? Pour ma part, il me rappelle à quel point le métier d’éducatrice ou d’enseignante est difficile et exigeant. Le principal outil de travail de l’éducatrice et de l’enseignante auprès de jeunes enfants c’est elle-même. En effet, l’impact positif qu’elle aura sur les enfants ne tient pas à son ordinateur, ni à ses crayons, ni même au programme éducatif qu’elle met à leur disposition, il tient presqu’exclusivement à la relation qu’elle saura entretenir avec chacun des enfants qui lui seront confiés. Lourd de conséquences et de responsabilités, non ?

 

C’est pourquoi elle doit constamment se remettre en question et réfléchir… tout ce qu’elle fait et dit influence le développement des enfants dont elle a la charge. C’est pourquoi des approches comme la pratique réflexive  doivent être encouragées. Permettre aux professionnelles de se regarder agir et de voir comment elles peuvent améliorer leurs interventions. Tourner le regard vers soi pour mieux comprendre et améliorer son travail. De plus en plus d’organismes de formation ou d’accompagnement favorisent cette approche, que l’on pense à Casiope  au Québec.

Ainsi, le Centre de transfert pour la réussite éducative décrit la pratique éducative  comme suit : «La pratique réflexive fournit en quelques sortes à l’individu une nouvelle « lunette » pour analyser de façon critique les situations qu’il rencontre et les actions qu’il pose ». Mais, ça prend du courage et de l’humilité. Accepter de se regarder  sans être sur la défensive mais dans le seul objectif d’apprendre. C’est un outil puissant de développement professionnel. Je vous invite sur le site mentionné plus bas. Je vous souhaite bon voyage au pays de la pratique réflexive!

À lire aussi : http://rire.ctreq.qc.ca/2016/10/pratique-reflexive/

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