« Les pédopsychiatres disent que de 40 % à 50 % des cas qu’ils voient maintenant aux urgences, ce ne sont pas des cas de maladies mentales, ce sont des cas de crises sociales comme “mon chum m’a laissée” ou “j’ai coulé un examen”, illustre la Dre Igartua. […] On a des jeunes sous pression et ils n’ont pas l’air d’être capables de gérer leur pression. Qu’est-ce qu’on fait comme société qui fait que nos jeunes sont si malades ? »1
Cet article, paru le 25 octobre 2019 m’a jetée à terre ! J’ai fait une carrière de 43 ans en petite enfance et j’ai vu se dégrader les conditions de vie des enfants et de leurs parents. Je ne parle pas ici de maisons, d’autos, de vêtements et d’appareils électroniques. Je parle ici de santé mentale ! Je n’en reviens tout simplement pas !
« Le temps d’écran gruge entre autres des heures de sommeil, diminue la propension des jeunes à faire de l’activité physique et réduit leurs interactions sociales, autant de facteurs qui augmentent les risques de souffrir de troubles mentaux.»2
Il me semble que la solution n’est pas compliquée…. Rien à voir avec des cours de santé mentale! Revenons à la base avec nos enfants. Laissons-les jouer dehors, se salir, interagir avec les amis « en personne ». Refusons d’embarquer dans les pièges de la technologie. Ce sont de petits gestes au quotidien qui feront la différence.
Inutile de vouloir retourner aux temps anciens, faisons simplement des choix plus judicieux. Pourquoi ne pas jouer à la panne d’électricité un soir semaine ? Pourquoi ne pas jouer à des jeux de société ensemble ? C’est comme si tout le monde était atteint de déni! On est tous collectivement responsables de la détresse de ces enfants et c’est ensemble que nous trouverons des solutions. D’abord donner l’exemple. Mettre des règles; pas de cellulaires à table, pas de télé aux repas. Oui, la vie nous entraîne dans son tourbillon infernal, mais il nous appartient à nous, adultes de prendre soin des enfants.
Plusieurs spécialistes lèvent la main, il n’est plus acceptable de continuer et d’attendre que la
solution vienne d’ailleurs ou de quelqu’un d’autre…
Que feras-tu, toi pour prévenir cette détresse?